Le loup et le chien
Mais, l'opposition est également psychologique et sociale. Le loup fait profil bas : « humblement », parle peu et a l'air discret. À l'opposé, le chien, imbu de lui-même, a l'air sûr de lui comme le prouve sa longue tirade. Il critique la vie sauvage du loup pour ensuite faire l’éloge de sa propre vie d’animal domestique. Il parle beaucoup car, il a la parole et tient le pouvoir. Son discours exprime son suffisance et sa satisfaction et réussit à convaincre et séduire le loup : « Que me faudra – t – il faire ? » nous montre qu’il est implicitement d’accord avec le critique du chien et envisage déjà de changer sa vie.
Mais, c’est à travers les pensées de loup, on comprend les pensées de la Fontaine. En