Commentaire

» Balzac, Le Père Goriot , Partie 1

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Balzac est un auteur du XIXème siècle. C'est également un des précurseurs du réalisme , mouvement visant à plus ou moins à représenter la réalité . En 1835, il écrit Le Père Goriot, un roman emblématique de la Comédie Humaine. Il raconte l'histoire de M.Goriot un homme veuf et entièrement dévoué à ses 2 filles, qui elles en revanche lui manquent totalement de considération. Nous allons nous intéresser à un extrait de la première partie intitulée « une pension bourgeoise » . Dans ce passage, Balzac fait la description de la pension sale et misérable tenue par Mme Vauquier dont il fait également le portrait aussi bien physique que moral. Dans un premier temps nous allons présenter en quoi le portrait physique et moral de Mme Vauquer est péjoratif. Ensuite, nous expliquerons en quoi Mme Vauquer est à l'image de son établissement.

Le portrait dressé par l'auteur est très négatif. Il veut faire passer l'idée qu'elle n'est intéressée que par l'argent et la nourriture. Mme Vauquer est une personne qui inspire le dégoût ; elle a une « figure fraîche comme une première gelée d'automne », ce qui est plutôt péjoratif car on imagine que sa peau doit être grasse et que son visage doit être marqué par la vieillesse avec « ses yeux ridés ». De plus elle est « dodue », « potelée », « grassouillette ». La maîtresse de maison n'est pas présentée à son avantage . Les qualificatifs utilisés font plutôt penser à une volaille presque confite. De plus elle est décrite comme « vieillotte ». C'est également une personne avare ; elle est « attifée de son bonnet de tulle » où « pend un tour de faux cheveux mal mis » . Elle ne prend pas la peine de s'arranger ce qui montre qu'elle serait plutôt négligée. Elle porte aussi une « vieille robe [...] dont la ouate s'échappe par les fentes de l'étoffe lézardée ». Ses vêtements sont recyclés et misérables. Sa façon de se déplacer est également décrite de manière négative. Elle avance en