commentaire littéraire "Rosemonde"
Oral Blanc
Introduction :
Ce poème, intitulé « Rosemonde », fait partie du recueil Alcools, datant de 1913. L’auteur, Guillaume Apollinaire est surnommé le « mal aimé » à cause de sa mal chance en amour. Il se plonge alors dans l’écriture en 1913 et publie son œuvre la plus célèbre Alcools.
« Rosemonde » est un poème à forme fixe, à rimes croisées sans ponctuation ce qui est une marque de modernité d’écriture. Nous pouvons nous demander comment Apollinaire évoque se fascination pour la femme aimée ? Pour cela nous étudierons d’abord l’étrange rencontre, en évoquant le comportement juvénile et amoureux du poète et le rôle des indices spatio-temporels puis nous verrons que ce poème est un poème de la modernité par son absence de ponctuation et sa libération de l’imagination.
Développement :
Tout d’abord nous pouvons remarquer le comportement juvénile et amoureux du poète en effet, les vers 3 et 4 nous font découvrir un jeune amoureux qui suit sa bien-aimée à distance, il n’ose pas se découvrir mais il est obsédé par cette femme. Le vers 5 montre qu’il est amoureux mais il n’ose pas se découvrir et reste cache, terré, sans agir vraiment et « jette des baisers » (v.5) à sa bien-aimée par désespoir, car il pense que cet amour n’est pas réciproque. Cela se confirme au vers suivant « Mais le canal était désert » (v.6), qui montre que l’auteur est dans une rêverie fantastique, où il partage son amour, ce qui se retrouve aussi dans le verbe « retrouver » (v.8), il vit dans ses rêveries amoureuses. Le poète, cependant, met en scène l’isolement du promeneur amoureux. Il ne parvient pas en effet à engager le dialogue avec celle qu’il poursuit. Les pronoms personnels de première personne du singulier « j’ » (v.3 et 9), « je » (v.11 et 14) se multiplie au fil des trois strophes. Cette rencontre, de plus, n’a pas de témoin : à la solitude du poète répond la solitude des lieux, dont témoigne la phrase négative « nul ne vie »