Commentaire : Nancy Husten - Nord Perdu
Nancy Husten s’appuie sur son expérience personnelle pour évoquer le voyage en faisant justement une allusion à ses voyages. Tout d’abord, nous pouvons relever plusieurs destination évoquées aux lignes 1 et 2 tel que l’ «Inde», le «Japon», le «Mexique», «Tombouctou» mais aussi l’ «Italie» et l’ «Espagne» à la ligne 6 ou encore « Paris» à la ligne 17. Toutes ces destinations mettent l’accent sur la diversité de ses voyages mais aussi sur la diversité des continents. De plus, les adverbes «maintenant» ligne 6 et «encore» ligne 8 appui sur le fait qu’elle a voyagé et voyage toujours. Ce qui prouve qu’elle sait de quoi elle parle, elle a de l’expérience.On dénote à la ligne 3, lorsqu’elle dit du voyage que «c’est souvent intéressant» qu’elle n’a pas seulement une vision négative du voyage. Elle avoue aussi en avoir retiré des bénéfices aux lignes 7 et 8 quand elle dit avoir «acquis mille formes de confiance et de savoirs-faire.» Ensuite, elle se dévoile à la ligne 6 : «Je suis une femme mûre maintenant». C’est un moyen pour elle de se rassurer puisque nous pouvons relever à la ligne 8 «pourtant...ça m’angoisse encore.» Ici, l’adverbe «pourtant» marque une opposition et les points de suspension quant à eux montre que la narratrice interrompt volontairement la phrase pour laisser place à un vocabulaire familier dû à sa peur : «ça m’angoisse encore». Nancy Husten s’appuie aussi sur son expérience personnelle pour évoquer le voyage à l’aide d’un appel à ses souvenirs. En effet, aux lignes 6 et 7 Nancy Husten témoigne de faits vécus : «les hommes ont cessé de me suivre, de me frôler, de me reluquer, de me susurrer des saletés à l’oreille.» Elle fait usage d’une analepse pour relater ici des faits passés, sous forme de gradation tout en restant précise sur le déroulement de ces évènements, qui ont surement dû la marquer voire la choquer. Ensuite, la