Commentaire rimbaud "nuit de l'enfer" et ****
Rimbaud, ***** et Nuit de l’Enfer
Une saison en enfer
La saison en enfer Rimbaldienne, semble être celle d’un automne fatigué, comme après un été ou la nature s’épuise d’avoir donné tant de beauté .Ainsi Rimbaud, est comme les saisons, épuisé, dégoûté, d’avoir tant essayé et tant échoué de capter l’être. Paul Claudel dira d’ailleurs de Rimbaud qu’il fût « un mystique, à l’état sauvage, une source perdue, qui ressort d’un sol saturé ». Perdu, c’est bien le maître mot qualifiant le poète dans notre corpus d’étude, comprenant le texte inaugural de la Saison en Enfer et Nuit d’Enfer. Mystique, était également Rimbaud, marginalisé comme tous créateur surdoué, seul à manier le beau presque « sadiquement ». L’enfer est également omniprésent dans ce corpus, est-ce le repos Rimbaldien ? Nous tenterons d’exprimer la richesse de ces deux textes en les confrontant. Mais en quoi celui que Verlaine qualifiera de « prodigieux linguiste », dans ces deux textes, nous montre t’il son combat de créateur damné douloureusement autocritique face à l’enfer de la vie, de la création ?
Notre réflexion, s’établira en trois étapes, en premier lieu nous traiterons du poète tel un créateur drogué, puis nous nous intéresserons à la «vie d’enfer » que mène Rimbaud, pour finir nous verrons la « lassitude mortelle mais délicieuse » du poète. Débutons notre étude.
1) Poète Créateur drogué ? :
a) L’ami éphémère de la beauté :
Pour Rimbaud, l’enfant est le seul vrai créateur, l’unique à posséder l’espoir et la liberté. Cette enfance, dès le premier texte d’une Saison en Enfer semble être bien lointaine, « Jadis, si je me souviens bien (…) » écrit le poète dans *****, Rimbaud, jeune créateur semble déjà partit du monde de l’enfance. Il était pourtant l’ami de la Beauté, personnifiée ligne 3 dans *****, telle une belle femme, « les vins coulaient, les cœurs s’ouvraient », le beau est accueillant. Dans Nuit d’Enfer il entrevoit la « conversion au beau et au