Commentaire scene 3 l'île des esclaves de marivaux
2. La duplicité d’Euphrosine
3. Le rôle de Trivelin
II) La représentation de la contestation sociale 1. La mise en abyme
2. Le spectacle
3. Le discours polémique
Plan Syntaxique
I ) La satire d’une coquette
1. La duplicité de Cléanthis
Dans cette scène, la prise de parole est plus grande chez Cléanthis. Nous serons, ici, face à l’épreuve du portrait. Dans la première prise de parole de celle-ci, nous pouvons remarquer la présence de l’impératif présent « écoutez, écoutez » ainsi que le pronom démonstratif « voici » qui prend ici une fonction phatique du langage afin de capter l’attention des autres personnages et du public. Même si, Euphrosine n’aura nullement l’occasion de dresser le portrait quelque peu déplaisant de sa servante, nous pouvons extraire quelques traits d’hypocrisie chez Cléanthis. En effet, elle tente de s’effacer derrière les traits de sa maîtresse. A la fin de la scène 5, Arlequin est prêt à pardonner à son maître, or Cléanthis, elle, accepte difficilement que ce jeu d’inversement des rôles cesse. Cléanthis fait preuve d’hypocrisie envers sa maîtresse en employant du superlatif : « le plus plaisant », « une des plus belles femmes du monde ». Cela paraît comme un éloge ironique dans cette scène, mais Cléanthis à ce moment-là parut comme une servante faussement admirative.
2. La duplicité d’Euphrosine
Cléanthis, elle, va livrer une description peu flatteuse de sa maîtresse. Pour ce fait, Cléanthis va utiliser le discours polémique à l’aide d’un vocabulaire particulièrement comique ; « ruelle de son lit », « crac ! », « coquetterie ». Dans ce passage, Cléanthis mentionne seulement des actions ou des comportements d’Euphrosine ; « des vapeurs de mignardises ». Donc, Cléanthis rabaisse socialement sa maîtresse. Cependant, elle ne laisse sous-entendre aucune pensée, et laisse au spectateur jugée par lui-même de l’hypocrisie de sa maîtresse. Euphrosine est montrée comme une