Dory
-Rentres chez toi Joséphine. »
« Pourquoi rien ne va plus ? »
Un monde qui s’écroule, tu connais toi ? Moi j’en crève, je crève sans lui, et n’importe qui meurt quand on perd une personne comme ça, une personne aussi belle, quelqu’un de beau, de trop beau. Tout est gentil en lui.
* Et sinon tu la fermes quand ?
Ses yeux globuleux vinrent se poser sur moi avec un arrière goût de reproche. Il froissa son papier avant de le re-déplier. * Juste une dernière phrase. * Tu m’emmerdes Kevin, répliquais-je. * Tu m’écoutes Joséphine. * Ne m’appelle pas Joséphine. * Ne m’appelle pas Kévin.
Ma tasse de café se porta automatiquement à mes lèvres, il était en train de parler tout seul, je ne l’écoutais pas, je ne voulais pas écouter ses répliques romantiques qu’il avait vulgairement recherché sur internet pour je ne sais quelles raisons. Une pute entra dans le bistrot, s’en était une, avec ses faux escarpins en plastic et faux cheveux blonds, elle était moche, même laide, enfin à mes yeux, Kev, lui, l’aurait trouvé bandante. Mais il ne la regarda pas, il me récitait un truc, un truc ouais. Et puis je me suis mise à rire, toute seule, c’est vrai, c’était une situation un peu comique non ? Je m’étais levé une heure plus tôt pour pouvoir prendre mon petit déjeuné avec mon meilleur ami métaleux parce qu’il