Commentaire Sciences Nourrie l'Humanité
L'étude de IFREMER en 1993 nous montrent une proportionnalité de la biomasse maximale d'Ulves en fonction du débit journalier d'azote, sous forme de nitrates, apporté par les rivières dans la Baie de Saint-Brieuc.
L'azote est présent dans les sols sous forme de nitrates, qui proviennent des engrais. Ces nitrates sont utilisés pour améliorer la croissance, d'augmenter les rendements et d'améliorer la qualité des cultures. L'azote provient aussi des déjections animales, incorporé dans des molécules organiques, qui libère des nitrates.
Cependant, c'est ce reliquat présent dans les sols qui est la source de pollution des nappes phréatiques et des rivières. La source de pollution est donc dû à un excès d'engrais.
Comme ces ions nitrates ne sont pas fixés par le complexe argilo-humique, lorsqu'il pleut, ils sont lessivés et se retrouvent dans les nappes phréatiques et dans les rivières. Ce qui favorise donc le développement des algues vertes. En plus, ces eaux souterraines alimentent nos habitations, et elles sont dangereuses pour la santé.
Pour limiter l'utilisation excessive d'engrais, nous pratiquons la « culture intermédiaire ». C'est un couvert végétal implanté après une recolte pendant l'hiver dans le but de coloniser et d'occuper les sols nus, et sa dégradation libère progressivement de l'azote pour la culture suivante. Cette pratique est donc un engrais naturel.
Une étude de Conseil Scientifique de l'Environnement de Bretagne, faite en 2007, montre que les pertes d'azote par lessivage sans culture intermédiaire est 2 fois plus important qu'avec une culture intermédiaire.
Les nitrates des engrais se retrouvent dans les rivières car les ions nitrates ne sont pas fixés sur le