Commentaire sur la fin de la peste de camus
2002 mots
9 pages
L’extrait que nous avons à présenter est un extrait de « La Peste » d’Albert Camus, né en 1913 en Algérie, où se déroule son texte, et mort en 1960 suite à un accident de voiture. Son père fut mobilisé lors de la 1ère GM et y mourut, Camus ne connut par conséquent pas son père et fut marqué par la guerre. Il écrivit, en 1942, « L’Etranger » qui est l’histoire d’un homme condamné à mort pour meurtre et qui plaide coupable, attendant sa mise à mort. Il faut aussi savoir que Camus accorde une très grande aux éléments naturels dans chacune de ses œuvres. Ce livre fut écrit en 1947 après le 2nde GM, et donc à cette époque les souvenirs, les craintes et les peines restaient omniprésentes dans la tête des gens. La plaie laissée par le Mal n’était pas encore cicatrisée. Cet extrait se trouve à la fin de l’œuvre qui raconte l’histoire d’une petite ville comme les autres, banales, qui est victime de la peste et donc vit repliée sur elle-même jusqu’à la libération, donc la fin de la peste. Dans cet extrait, Rieux, qui a précédemment avoué être le narrateur du texte, conclut son œuvre en présentant les hommes. Cet extrait agit donc comme une conclusion, voire une morale de l’œuvre. Nous amenons ainsi la problématique suivante : Quelles sont les caractéristiques de cette fin ? Le plan qui suivra et répondra à cette problématique sera divisé en trois parties. Premièrement, le joie amenée par la fin de cet épisode de la peste, une joie qui masque la deuxième partie de ce commentaire, à savoir la menace qui rôde toujours autour de la ville d’Oran avec le bacille de la peste qui ne peut être détruit et qui peut se cacher n’importe où. Dernièrement, nous évoquerons une sorte de morale faite à la fin de l’œuvre mais aussi de notre extrait, et qui fait appel aux souvenirs des victimes de la peste. Camus leur demande de ne pas oublier cette catastrophe, il réalise ici un devoir de mémoire. Nous allons donc débuter ce