Commentaire sur Le Père Goriot, Le portrait de Madame Vauquer
I) Le portrait caricatural d’un personnage monstrueux (réaliste mais ironique)
Toute sa personne explique l’aspect de la pension qu’elle dirige– utilisation du présent de vérité générale qui renforce la durée dans le temps de cette situation et de l’aspect du personnage
1. Un personnage excessif
Coquetterie ironique – faux cheveux + mal mis « attifée »+dentelle à bas prix « tulle »
Ironique : « elle se montre » dans cet état là – elle est vaniteuse (fière d’elle sans avoir de bonnes raisons de l’être)
Personnage grasse et grosse : « grassouillette », « mains potelées », « personne dodue », « corsage trop plein »
Ce personnage se fond avec le décor et le décor agit sur le personnage : les deux sont particulièrement liés « Son jupon de laine tricotée…résume le salon, la salle à manger, le jardinet, annonce la cuisine et fait pressentir les pensionnaires ».
Le décor est sale et en ruine tout comme Mme Vauquer « l’étoffe lézardée » comme un mur en ruine.
2. Un personnage malsain
Balzac nous décrit quelqu’un qui se laisse aller : « trainassant ses pantoufles ». Elle parait molle et inactive. La première vision globale est négative : Mme Vauquer est décrite comme l’état de ses pantoufles : disgracieuse et usée
Comparaison avec un « rat d’église » : animal