Commentaire sur montaigne

1391 mots 6 pages
Introduction
Au XVIe siècle, Montaigne a créé, avec les Essais un genre nouveau, « ondoyant », car il suit le cours de ses pensées, sans prétendre épuiser les sujets qu’il aborde tour à tour.
Parce qu’il pense que chaque être humain porte en lui « la forme entière de l’humaine condition », il puise dans sa propre expérience la matière de sa réflexion. Dans le chapitre du livre I intitulé « De l’Amitié », il analyse les liens profonds, exceptionnels, qui l’ont uni à Etienne de La Boétie, depuis leur rencontre en 1558, jusqu’à la mort de son ami, cinq ans plus tard. Mêlant le récit autobiographique à l’argumentation, Montaigne cherche à définir les caractéristiques de l’amitié idéale. Mais comment exprimer l’indicible d’une telle communion des âmes ? Pour décrire cet absolu, d’une part Montaigne oppose ce sentiment exceptionnel aux amitiés ordinaires ; d’autre part, il rend compte de l’intensité de cette relation ; enfin, il insiste sur le mystère de cette complicité unique.
Développement
I. L’opposition entre l’amitié véritable et les amitiés ordinaires
La dépréciation des amitiés ordinaires permet à Montaigne de valoriser, par contraste, la véritable amitié qu’il a éprouvée pour La Boétie. Il tient à faire d’emblée la distinction entre une acception commune, médiocre, de l’amitié, et le sentiment exceptionnel qui le liait à son seul grand ami.
1. L’opposition entre la singularité de l’amitié vraie et la pluralité des fausses amitiés
Au début du texte, l’auteur oppose la multiplicité des relations courantes au caractère unique de l’amitié véritable : « accointances », « familiarités », « amitiés », « amis » sont tous au pluriel, et ils s’opposent à « l’amitié de quoi je parle » dont la singularité est ainsi renforcée. De même, on observe un changement dans l’utilisation des pronoms, car Montaigne passe du « nous » (dans la première phrase) au « je », dans la deuxième phrase. La véritable amitié ne semble pas un sentiment répandu : il s’agit

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