Commentaire sur l'avantage du savoir
Introduction
Jean de La Fontaine est l’un des écrivains les plus réputés du 17e siècle. Il a développé dans ses Fables, ses contes et ses Epitres une réflexion sur le monde qui l’entoure, sur les agissements des hommes en proposant des anecdotes divertissante toujours en relation avec une morale constructif qui nous apporte beaucoup. A la mort de la Duchesse d’Orléans sa bienfaitrice en 1672, la Fontaine se retrouve en difficulté. Il est alors logé, comme semble l'être notre « sage », modestement (dans les mansardes de Marguerite de La sablière). Le savoir est un principe fondamental pour La Fontaine, il nous le fait comprendre à travers un conflit entre deux personnages de niveau intellectuel et social opposé. Le pauvre savant en proie aux moqueries du riche ignare et fanfaron finit par triompher. En quelque sorte l'homme sachant supplante le matériel périssable.. Le titre nous indique d’une part le thème : La Science, et d’autre part la thèse : prouver que le Savoir, la Connaissance sont supérieur et qu’ils ne sauraient donner lieu à des sarcasmes et à du mépris.
I) Une réflexion sur la valeur du savoir
A) Un monologue particulier
Pour défendre la valeur du savoir, La Fontaine n’utilise pas une argumentation, il n’y a pas de dialogue constructif entre le riche et le pauvre. La Fontaine pense qu’on n’a pas grand mérite à avoir de la fortune « C’était tout homme sot car pourquoi révérer » « Des biens dépourvus de mérite, » (V 9-10) .Le riche monopolise la parole du vers 12 au vers 30. Après son monologue le savant lui n’a pas droit à la parole « L’homme lettré se tut »(V.31). Il y a inégalité de paroles entre eux. C’est parce qu’enfaite le pauvre savant ne daigne même pas répondre aux critiques du riche, il préfère le laisser dans sa bêtise.
B) Un ignare humilié, un savant honorable
« L’un était pauvre, mais habile » « L’autre riche, mais ignorant » (V.3-4). Ces deux vers forment un parallélisme qui souligne le contraste,