Ce texte est un extrait du Chapitre XII de l’œuvre « Le Zéro et l’Infini » d’Arthur Koestler publié en 1945. L’auteur doit sa notoriété notamment à cette œuvre considéré comme un grand-classique, un best-seller du XXème siècle. Dans ce roman il décrit le parcours dignitaire de Roubachof, un responsable communiste, jeté en prison car il nuisait à l’avancement du parti. Dans cet extrait, le personnage nous montre ses désillusions, son incompréhension face à la situation et au déroulement de la politique actuelle dans son pays suite à un monologue émis. En quoi cet extrait est-il révélateur de la doctrine communiste infligé à l’héros?
Nous allons voir dans un premier temps l’état actuel de l’héros puis ses sentiments face à la situation en enfin la contradiction de ses propos qui font de lui un être désabusé, un être perdu.

L’héros du récit Roubachof a été emprisonné par le parti communiste et son état actuel est détérioré, il a de mauvaises conditions de vie, en exemple il ne possède pas un lit pour dormir correctement, « Il arracha la couverture de la couchette et s’en enveloppa les épaules » (L14-15). L’héros est malmené voir torturé par sa condition affreuse, c'est-à-dire que ses pensées à propos de son passé rendent sa situation encore plus précaire, «Des souvenirs l’assaillaient ; ils bourdonnaient et broussaient sourdement à ses oreilles »(L1). En effet sa situation le rendant fou, ses maux moraux par ses souvenirs se transforment même en maux physiques, « Des visages et des voix surgissaient et s’évanouissaient ; chaque fois qu’il tentait de les retenir, ils lui faisaient mal ; tout son passé était devenu douloureux au toucher et suppurait au moindre contact. », il en est même victime de frissons, de palpitations, « les frissons continuaient de lui descendre le long du dos. »L’état de Roubachof est tel qu’il n’arrive plus à tenir en place, bougeant dans tout les sens, dans toutes les directions, «il accéléra son allure, allant de long en large à petits