Commentaire valladolid
Français, commentaire :
La controverse de Valladolid, pages 175 à 177.
Ce texte est un extrait du roman de Jean Claude Carrière intitulé La controverse de Valladolid publié en 1992. Ce passage a lieu pendant la controverse opposant Bartolomé de Las Casas, prêtre et homme ayant vécu un certain temps parmi les Indiens, et Ginès de Sepùlveda philosophe rompu à l’art de la polémique tournant autour de la question qui oppose l’idée que les Indiens soient des hommes libres et égaux à celle qu’ils soient une catégories d’êtres inférieurs qu’il faut soumettre et convertir.
Par quels procédés les deux hommes défendent t-ils leur thèse ?
Qui est le vainqueur de ce débat ?
Nous allons tout d’abord analyser l’argumentation de Las Casas pour ensuite étudier celle de Sepùlveda. Nous verrons ensuite lequel de ces deux hommes défendant leur idée différente l’une de l’autre, est le « vainqueur » de cette partie de la controverse.
Le prêtre Las Casas défendant l’idée que les Indiens sont des hommes libres et égaux tout comme les Espagnols le sont, utilise une ponctuation forte. Il utilise de nombreuses phrases exclamatives pour s’adresser au cardinal, il rend ainsi ses phrases violentes et peut ainsi toucher le cardinal et l’assemblée qui l’entourent, « Eminence, cela prouve tout simplement qu’ils sont capables de penser ! », « Mais le renard ne se bâtit pas de statues ! ».Il utilise aussi des phrases interrogatives destinées au philosophe Sepùlveda, « N’êtes vous pas rusé ? » ou au cardinal, pour se défendre, « Vous ne voudriez tout de même pas essayer ? », ces phrases rythment sont récit, lui donne comme un sens qui l’aide à persuader. Las Casas admet ses défauts, « Eminence, je sais que je suis irritable, c’est mon défaut et ma qualité. » alors que Sepùlveda passe rapidement sur les points faibles de sa personne et de son discours pour ne pas se le faire reprocher par la suite ce qui prendrait une grande importance par la suite