Commentaire voltaire dialogue du chapon et de la poularde
Même dans ses développements les plus amples, à savoir ici les deux tirades de la poularde et du chapon, l’échange garde toute la fantaisie du reste du dialogue.
L’extrait composé de la succession de ces deux tirades présente sans doute moins de vivacité dramaturgique que le reste du dialogue : c’est un moment de raisonnement et d’argumentation, y compris pour la poularde qui ne s’était exprimée jusqu’alors qu’à travers des questions ou de brèves remarques exprimant son indignation et sa naïveté. Cependant, on y retrouve toute la vivacité perceptible dans le reste du pamphlet : l’exclamative « Que la gourmandise a d’affreux préjugés ! » qui ouvre l’exposé de la poularde, et l’expression « Figure-toi » employée par le chapon font entendre la familiarité à la fois