Commentaire d'un texte d'Eugène Fromentin( les sensations)
Comme il n’existe guère de paysage pictural sans arbre, puisque depuis la Renaissance, l’arbre est considéré comme un élément essentiel du décor du paysagiste, le texte commence ainsi par l’évocation des « arbres entièrement dépouillés ». L’œil de Florentin se lance ensuite dans la contemplation d’un parc situé dans les Temples pendant l’hiver. Cette contemplation se traduit par une description détaillée qui se manifeste à travers la fréquence de l’emploi des moyens de la caractérisation tels que les adjectif qualificatifs (dépouillés / léger/ vraies/ distincte/ muettes/ vides/ humide/ inexprimable/ ailé/ subtil/….) dont l’emploi est privilégié pour rendre l’image du paysage beaucoup plus vivante. Nous repérons aussi l’utilisation des compléments de nom (du parc/ d'hiver/ d'un roitelet/ d'un roitelet/ de visions/ d'odeurs/ de bruit/ d'images …) et des subordonnées relatives (qui en bleuissait les profondeurs / qui descendait alors sur les Trembles/ où je vous parle…). Cet emploi témoigne d’un souci d’exactitude dans la description dû à une acuité visuelle de la part descripteur qui s’attache aux nuances et à la spécificité de l’objet décrit (Plus de bruit, ou fort peu ; mais chaque note plus distincte/ Une sonorité extrême dans l’air) . L’œil du