Dans la pièce Les Bonnes de Jean Genet écrite en 1947 Solange et Claire sont deux soeurs, domestiques de Madame. Elles se livrent à un jeu; ainsi Claire joue le rôle de la Madame et Solange, celui de sa bonne, Claire. Elles extériorisent ainsi leurs propres sentiments: un mélange de haine et de fascination. Mais le jeu devient bientôt plus qu'un simple jeu: une violence langagière apparaît tout d'abord, puis la violence physique ne semble plus très éloignée.

I°
a) Entre agressivité dominatrice et complicité sarcastique entre les 2 soeur , nous avons le discours de Madame à sa Bonne. On a alors un vouvoiement qui établi un rapport hiérarchique: "je vous hais" l.1, "Oui Madame" l.6. Solange joue le rôle Claire et Claire joue Madame. En appelant Solange par son nom et en la tutoyant à nouveau, Claire brise l'illusion et suspen le jeu des actrices notament celui de Claire qui jeu le rôle du metteur en scène mais cette confusion marque un jeu de brouillage entre la réalité et l'illusion: l.11-14. Déjà les deux femmes ne contrôlent plus tout à fait le jeu mortel qu'elles jouent.
De son rang de bonne Sollange parle de sa "gradiloquence": l 32 la didascalie l.43 "les deux actrices se rapproche" appui la mise en abyme et l.29 "j'irais jusqu'au bout" fait écho à la l.46 "tu n'as pas pu aller jusqu'au bout"
Les deux dernière réplique marque le retour aux bonnes à la réalité de leur condition : l47 "Chaque fois pareil. Et par ta faute."
La robe rouge porté par Claire fait référence au rideau rouge et lorsque Claire est habillée dans le rôle de Madame, c'est une façon pour Solange de tenir Claire à sa merci.
b)voir 2)
II°
a)Les deux bonnes éprouvent de la haine pour Madame, et se livrent, quand elles sont seules, à un curieux jeu de travestissement qui ne fait qu'exacerber leurs rancoeurs. Cette haine elles vont la mettre en scène avec une obstination désespérée. nous avons des injures familières l10 "emmerde", le parallélisme de construction l1 "Je vous hais! Je