Commentaire d'arrêt GISTI
Le Conseil d’Etat répond a cette requête en invoquant l’article 7, relatif au « départ volontaire », de la directive 2008/115/CE du 16 décembre 2008 : « 1. La décision de retour prévoit un délai approprié allant de sept à trente jours pour le départ volontaire, sans préjudice des exceptions visées aux paragraphes 2 et 4. 3/ a. C’est la Cour de Justice de l’union Européenne qui est compétente seulement en cas de difficulté lors des interprétations de celle-ci à condition qu’elle ne l’ai pas déjà juger. …afficher plus de contenu…
Sa position n’aurait pas été la même, en effet le C.E nous dit qu’il était impossible que les directives soient invoquées à l’appui d’un recours directement contre des décisions individuelles. On parle ici de la jurisprudence Cohn Bandit de 1978 qui nous dit dans son ensemble que les directives communautaires n’ont pas d’effet direct à l’égard des administrés. Un requérant en vue d’annuler un acte administratif ne peut donc pas invoquer la méconnaissance d’une disposition contenue dans une directive, puisque les directives n’ont d’effet que pour les États parties mais pas pour les citoyens qui les