Commentaire l'école des femmes acte ii scène 5
L'extrait repose sur un quiproquo qui engendre le comique.
Tout d'abord, le quiproquo débute avec la confusion du verbe "marier" lors du dialogue entre Agnès et Arnolphe discutant sur la rencontre surprise de la jeune fille et ses relations interdites. Agnès souhaite se marier avec Horace pour ainsi le voir librement "Mariez-moi donc promptement, je vous prie" mais Arnolphe pense qu'il s'agit de lui et accepte sa demande "si vous le souhaitez, je le souhaite aussi". Après, il y a aussi la confusion des pronoms personnels "Vous nous voulez, nous deux..." Le pronom personnel met en place ce quiproquo. Agnès considère Arnolphe comme son père, pour la jeune fille, c'est une relation familiale contrairement à Arnolphe où pour lui, il s'agit d'une relation amoureuse. Il y a donc un double sens. Le quiproquo est levé lorsque Agnès prononce "lui" pour désigner Horace.
Cet extrait montre une certaine harmonie grâce à la première stichomythie où les personnages font un peu de questions, réponses.
Cette impression d'harmonie se poursuit grâce aux mots qui se font écho "Dès ce soir" qui se succèdent trois fois de suite pour montrer l'insistance de leur accord et le "Oui" qui renvoie aux mariés le jour des noces ainsi que les rimes utilisés par Arnolphe et Agnès "aise", "plaise". De plus la didascalie "riant" prononcée par Agnès montre sa joie du au fait que son mariage se passera le soir même.
Nous pouvons dire que ce passage est comique grâce à un quiproquo qui fait appel à la double énonciation visant une impression