Commentaire littéraire germinal-émile zola- zola
On s’aperçoit alors que le début et la fin du passage se ressemblent sur plusieurs points. Tout d’abord, nous nous apercevons que c’est la même manifestation ainsi que les mêmes éléments descriptifs mais le point de vu change (cf. 2ème partie).Par exemple, on note l’utilisation fréquente de termes qui marquent clairement la similitude (« la même » x3), les hommes sont également changés en fauves et métamorphosés. La référence à la Révolution Française à travers les ouvriers hargneux et affamés est également répétée (« la Marseillaise » en début de passage ; « la vision rouge de la révolution » en fin de texte). Nous constatons également un parallélisme de construction par l’intermédiaire de l’adverbe « même » suivi du groupe nominal, ainsi que e champ lexical de la perception (« …afficher plus de contenu…
La scène est nettement perçue au travers du regard des bourgeois et cette dernière est métamorphosée par leur personnalité et leur point de vu. Ils perçoivent les ouvriers manifestants comme des bêtes sans pitié prêtes à tuer (« mâchoires de bêtes fauves » ; « les femmes, les hommes continuaient à galoper » ; « comme des bouchers en pleine tuerie »). Le point de vu est interne, perçu notamment par Lucie et Jeanne, les filles de M. Deneulin. Étant très cultivées et possédant une personnalité artistique, elles posent sur la scène un regard artiste contrairement aux autres bourgeois consternés ou effrayés (le soleil couchant se transforme en