Germinal effondrement de la mine
Germinal est un roman naturaliste qui décrit avec beaucoup de minutie le monde de la mine. C’est aussi un roman engagé qui défend une cause, il prend parti pour les conditions de vie des mineurs que Zola va décrire tout au long de l’histoire. Dans cet extrait, nous attardons tout d’abord sur le point culminant du roman, l’explosion de la mine du Voreux, puis par la suite, nous parlerons de la machine infernale, qui à d’ailleurs engendrer cette situation dramatique. Le dernier point traitera la place des hommes au sein de cette scène tragique.
Dans ce texte, nous assistons à une scène de panique générale et d’apocalypse. Nous atteignons en effet le sommet dramatique du roman. Pour ce faire, Emile Zola a du utiliser des différents registres. Germinal est un roman naturaliste qui a l’ambition de décrire la vie réelle avec une grande précision. L’histoire est réaliste et décrit avec beaucoup de soin, pour que les lecteurs sentent ce qui se passe, comme s’ils le vivaient eux-mêmes. Plus précisément dans cet extrait de Germinal, où nous assistons à l’effondrement spectaculaire et effrayant de la mine du Voreux. Cette scène à quelque chose de très apocalyptique pour les lecteurs, des mineurs travaillaient en effet à l’intérieur du puits de mine quand celui-ci explosa, cela prend donc des tournures dramatiques. Nous assistons donc au point culminant du drame dans ce passage, une sorte de fin du monde pour les mineurs. Pour ce faire, Emile Zola a utilisé le champ lexical de la peur : « Effrayante », « Epouvante », « Monstrueuse ». Pour mieux que le lecteur le ressente, Emile Zola utilise le registre pathétique pour susciter une réaction de terreur de la part des lecteurs devant l’effondrement de la mine, l’auteur utilise aussi le registre épique pour faire ressentir une réaction d’admiration du lecteur, il repose sur une amplification de la réalité, il donne aux actions une grandeur extraordinaire, et s'oppose au registre réaliste.