Commentaire
Jean Cocteau ; La Machine infernale (1934) Problématique : Comment Cocteau procède t-il pour réalisé cette parodie.
Introduction : Beaucoup d'écrivains se livrent a l'exercice de style complexe qu'est la réécriture. Jean Cocteau, qui est a la fois un poète, un artiste, un graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste du 19èmé siècle a réalisé une réécriture du texte de Sophocle, qui est le mythe d'OEdipe. Le texte de Cocteau qui s'intitule La Machine infernal a été rédigée en 1932 et jouée pour la première fois le 10 avril 1934 à Paris. Dans cet extrait, quatre personnages sont mit en scène, Le jeune soldat, Jocaste, Tiresias et enfin le fantôme du roi Laïus. Même si le genre tragique domine sur l'extrait on peut distinguer plusieurs touches d'humour. On peut se demander comme Jean Cocteau procède t-il pour réalisé cette parodie. Dans un premier temps, nous verrons quels sont les différents registre dans le texte, puis les différentes inspirations de Cocteau.
1° Différents registres.
A. Le tragique. La présentation du fantôme par le soldat met en évidence la souffrance de Laïus, en le rendant pathétique. Il dit du fantôme qu' « il parlait vite et beaucoup, et il s’embrouillait, et il n'arrivait pas a dire ce qu'il voulait » se qui nous prouve que Laïus a du mal a s'exprimer correctement. En plus d'avoir du mal a s'exprimer, Laïus a aussi « beaucoup de mal pour apparaître, et que chaque fois qu'il se donnait du mal pour s'exprimer clairement, il disparaissait ». Le fait qu'il ne puisse ni s'exprimer ni apparaître comme bon lui semble nous le fait prendre en pitié, il se donne beaucoup de mal pour « mettre en garde la reine et [Tiresias] » en vin. Le lecteur a donc envie de l'aider a livrer son message. De plus, le portrait que fait le soldat du fantôme n'est pas un portrait gratifiant, il dit de lui que c'est « une espèce de statue transparente. On [peut] surtout voir la barbe et le trou noir de la bouche qui parle, et une