Commentaire :
Althusser : « Montesquieu, la politique et l’Histoire »
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« Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » - Montesquieu Le paragraphe visé fait partie de l’initiation philosophique de Louis Althusser, intitulée : « Montesquieu, la politique et l’Histoire », édité à Paris en 1959. Dans cet œuvre l’auteur parle de la séparation des pouvoirs et de leur sens pur, de l’indépendance des puissances et de leur collaboration. Le paragraphe du texte, qui sera traité, prend bien la position, qui concerne les avis d’Eisenmann et de Montesquieu au sujet de la séparation des pouvoirs. On peut voir que d’après ces auteurs il existe un mythe, qui fait naitre la vision fausse de cette séparation. Cet extrait nous permet de voir que la séparation des pouvoirs est en réalité un mythe, parce que les puissances elles-mêmes sont séparées, mais les pouvoirs coexistent, se complètent et que l’existence des trois pouvoirs est plutôt une vision idéaliste, qui n’existe pas dans son sens pur. L’initiation philosophique a pour objet principal de nous montre les idées de Montesquieu et d’Eisenmann sur le mythe des trois pouvoirs. En réalité il ne s’agit que des deux, parce que la judiciaire n’est pas un véritable pouvoir, mais la disposition des peines. L’idée que ces pouvoirs sont indépendantes l’un de l’autre n’existe que théocratiquement, parce que la réalité ne corresponde pas à cette fiction doctrinale. Il s’agit ici du moment où ces pouvoirs ce lient et ils coexistent l’un avec l’autre. Malgré cette combinaison, les pouvoirs au fond sont indépendants, mais cette indépendance dans aucun sens ne peut pas être estimée comme absolue. Le problème qui se pose ici, concerne la notion de ces pouvoirs, quelle est leur place et dans quelle mesure peut-on les qualifier comme autonomes? C’est une fiction qui impose l’existence des deux pouvoirs, parce que