Communication de crise quick
Cas Quick
Analyse : Les faits
Les faits :
Une famille prend son repas vendredi soir (le 21 janvier 2011) dans un restaurant de l’enseigne de restauration rapide, situé dans la zone commerciale Cap Sud, sur la nationale 7 en périphérie d’Avignon. Benjamin, 14 ans et son père choisissent le même menu avec le hamburger « Extra Long Beef pepper », tandis que la mère et la sœur ont commandé un autre menu. De retour chez eux à Oppède dans le Vaucluse, le père et le fils sont pris dans la nuit de violents maux de tête accompagnés de vomissements. Le lendemain matin, l’état de Benjamin a empiré et il a perdu connaissance. Alertés, les pompiers et les gendarmes n’ont pu que constater son décès à leur arrivée.
Réaction immédiate :
Par mesure de précaution, la préfecture du Vaucluse a ordonné dès samedi via un arrêté la fermeture du restaurant dont la vingtaine d’employés a été replacée dans les établissements alentours. En outre, la direction départementale de la protection des populations (ex-services vétérinaires) doit effectuer des prélèvements dans l’établissement, notamment sur la nourriture ayant servi à préparer les repas.
Le domicile de la jeune victime a été placé sous scellés par les enquêteurs de la gendarmerie, assistés du groupe santé de la section de recherches de Marseille.
Une autopsie qui a été pratiquée pour déterminer la cause du décès montre que Benjamin est mort d’un « double œdème, cérébral et pulmonaire, dont on ne connaît toujours pas les causes« , a affirmé lundi la procureure de la République d’Avignon Catherine Champrenault. D’après une source proche de l’enquête, le jeune homme avait une « santé fragile » et « aurait pu être victime d’une rupture d’anévrisme liée au stress et aux convulsions qui ont accompagné ses vomissements« . Catherine Champrenault a au contraire déclaré que la victime était « en excellente santé » et ne souffrait ni d’allergie ni de souffle au cœur. Qu’en est-il réellement ?
Quoi qu’il