Communication
La respiration
Elle détermine la bonne émission de la voix.
Elle permet la détente musculaire et nerveuse.
Elle est nécessaire pour vivre… Et faire vivre son discours !
Il y a trois grands types de respirations :
1/ Claviculaire :
Gonflement de la cage thoracique et élévation des épaules. C'est la respiration dite "haute", celle que nous utilisons quand on nous dit de respirer « à fond » chez le médecin. Elle peut bloquer la voix et générer du stress.
2/ Thoracique :
Ouverture de la cage thoracique par l’élargissement des côtes et le gonflement de la poitrine.
C'est la respiration la plus connue, utilisée par la plupart des sportifs amateurs.
3/ Abdominale :
Entraînez-vous, c 'est la bonne !
Abaisser le diaphragme et détendre les muscles abdominaux.
Cette respiration se découvre facilement si l'on s’allonge sur le dos en plaçant une main sur le ventre. Lors de l’inspiration : la main est soulevée, le ventre se gonfle, puis se creuse à l’expiration.
C'est la respiration idéale pour la voix chantée et parlée. Elle permet en plus de gérer le stress.
La voix
Le timbre
Selon les individus, le timbre de voix sera très différent.
Le timbre, tout comme les empreintes digitales, est propre à chacun et ne varie pas. Il est très utile à un orateur de bien placer sa voix, c'est-à-dire, entre autres, de bien la timbrer.
Au-delà du timbre, la voix se caractérise aussi par :
1/ L'intensité :
C'est le niveau sonore de la voix. Il faut adapter ce niveau à la taille de l'espace, à la disposition du public, et au nombre de personnes présentes.
2/ L'intonation :
C'est le mouvement mélodique de la voix, caractérisé par des variations de hauteur. Comme en musique, il faut trouver sa partition et jouer sur des notes différentes.
Il est nécessaire de varier ses intonations afin de capter l'attention de l'auditoire.
Personne n'imagine un morceau musical sur une seule et même note.