COMMUNICATION DE LA BCEAO

Thank You Chairman for giving me a fluor. It is better for me to déliver my adress in french. Sow You have to take translation.

Rappeler que le groupe de pays dont je partagerai l'expérience est composé de huit États d'Afrique de l'Ouest.
Pays engagés dans un processus de construction avancé d'un marché régional, doté d'une monnaie unique depuis cinquante ans, d'institutions communes dont la BCEAO, et d'instruments de coordination des politiques budgétaires et sectorielles.

Pour le sujet qui nous concerne

Souligner que durant ces dernières décennies les réflexions sont restées silencieuses sur le rôle des Banques Centrales dans l'organisation et le déploiement du système financier en Afrique.

La dérégulation et la libération des secteurs financiers ont entraîné une profonde réorientation des fonctions économiques des Banques Centrales sur notre continent.

Elles ont, dans la plupart des cas, cessé :
- de financer l'économie ,
- d'exercer une influence sur l'intermédiation de l'épargne et l'orientation des ressources vers l'investissement domestique.
Toute chose qui relevait d'une époque où le système financier dans son intégralité était régulé par un État dirigiste.
Dans le cas de la BCEAO cette époque s'est étendue des années 1960 à la fin de la décennie 1980.

Depuis le début des années 1990, la BCEAO

- n'impose plus de contraintes aux banques en matière de gestion de portefeuille (en déterminant la part minimal des actifs intérieurs à investir dans les secteurs prioritaires, en faveur des entreprises-PME- et de certains groupes socio-économiques.

- n'use d'aucun pouvoir de contrôle sur les pratiques de gestion des banques (taux d'intérêt, politique d'implantation).

La BCEAO a choisi de laisser le marché déterminer l'allocation des ressources.

En matière de politique monétaire, elle concentre son rôle sur la régulation conjoncturelle, avec une priorité aux objectifs de stabilité des prix et la