Opérations d’inventaire : les dépréciations et les provisions

Le PCG (Plan Comptable Général) en se basant sur le respect du principe de prudence prévoit trois types de dépréciations et de provisions afin que les documents comptables présentent une image fidèle, régulière et sincère des opérations réalisées lors de l’exercice comptable. Ces trois types de dépréciations et provisions sont : - les dépréciations des actifs (immobilisés et circulants), - les provisions pour risques et charges, - les provisions réglementées.

DÉPRÉCIATIONS DES ACTIFS
Hormis les dépréciations des immobilisations (voir Processus 5), il existe d’autres types de dépréciations jugées non irréversibles qui peuvent toucher les placements de trésorerie (VMP), les tiers (clients) et les stocks.

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1 - Dépréciation des stocks l l l

Elle peut être due :  À une baisse du cours des matières premières (MP), des marchandises, des produits finis (PF),…  À une détérioration fortuite. Dans ces cas, la valeur vénale (prix présumé qu’accepterait de payer un acquéreur éventuel de l’entreprise dans l’état et le lieu où se trouve le dit bien) à la date de l’inventaire est inférieure au coût d’achat (MP ou marchandises) ou au coût de production (PF), d’où la constatation d’une dépréciation. Généralement, l’évaluation des stocks passe par une phase d’inventaire physique avec utilisation de fiches de stocks et évaluation par les techniques du PEPS ou du CMUP. Exemple : l’entreprise Xavier (fabricant de meubles en bois) détient en stock final réel (valeur au bilan au 31/12/N) : - 10 tonnes de planches de bois brut (coût d’achat = 0,47 e le Kg), - 190 bureaux juniors en bois (coût de production = 100,00 e l’unité). La valeur vénale des stocks au 31/12/N est la suivante : - planches de bois brut = 0,44 e le Kg, - bureaux juniors = 121,00 e l’unité.  Matières premières (bois brut) : valeur vénale d’inventaire (VI) valeur comptable (VC) analyse de l’écart (VI – VC)  Produits finis (bureau) : valeur vénale