L'immigration en France du XIXème siècle à nos jours

Dès la fin du XIXème siècle, la France doit rapidement recourir à l'immigration, c'est-à-dire que de nombreuses personnes étrangères nées à l'étranger viennent s'installer en France. La France ouvre donc ses frontières à des flux migratoires, souvent venus de pays voisins. Des individus ou bien des communautés venus de différentes nations viennent alors prendre place dans le Pays pour des raisons économiques, ou bien pour des raisons politiques ou sociales. Cette immigration est d'ailleurs toujours très remarquable depuis le milieu du XIXème siècle et nous nous demanderons comment les différents migrants s'intègrent dans la société française, et quelles conséquences a cette immigration. Pour cela nous allons analyser les origines des différents migrants ainsi que les formes de migrations. Nous allons ensuite étudier le rôle des migrants dans la société française et enfin nous observerons les législations et l'opinion de la population par rapport à cette immigration.

À partir du XIXème siècle, la France accueille de nombreux migrants, pour beaucoup temporaires, venus pour travailler. En effet, la France qui manque de main d'oeuvre pour son industrie, en raison d'une croissance démographique et d'un exode rural trop faibles, utilise l'immigration du travail dès les années 1880. Avec l'ouverture de ses frontières, la France compte en 1881 plus d'un million d'immigrés, soit 3% de la population. L'immigration du travail est, au départ, une immigration de proximité : Italiens ou Espagnols dans le Sud, Belges dans le Nord.
Mais l'immigration frontalière, c'est-à-dire avec des immigrants venus des pays voisins ne suffit plus. Les compagnies minières cherchent directement la main d'oeuvre étrangère, des chaines migratoires se mettent en place, comme par exemples les kabyles envoyés vers les mines du Nord. Mais il y a également d'autres raisons d'immigration, comme les réfugiés politiques, comme les