Classe de Première. Octobre 2009.

Sujet : La crise de 1929.

Cette composition a été rédigée par Daniel Segone
(CNDJ-CPF / Département d’histoire et de géographie).

Le jeudi 24 octobre 1929, plus connu sous le nom de jeudi noir ou black thursday, un krach boursier frappe Wall street à New York. C’est la panique générale, les cours boursiers s’effondrent complètement. Très vite la crise se propage au reste du monde industrialisé [Contextualisation : le sujet est introduit, il est situé dans l’espace et dans le temps]. Par « crise » [Mot clef à définir], nous entendons ici dysfonctionnement, dépression, situation de marasme dans laquelle surgissent des problèmes nouveaux de nature à aggraver l’état de l’économie et des affaires, fin de la prospérité, de la croissance, récession. Cette crise, qui ébranle les structures du capitalisme libéral et plonge les économies des pays industrialisés dans un gouffre, est d’une exceptionnelle gravité. Quelles sont ses causes et comment se manifeste-t-elle dans la plupart des pays touchés ? Comment les gouvernements des Etats concernés réagissent-ils ? [La problématique du sujet est soulevée sous forme de questionnement]. Il convient donc, dans trois parties différentes d’évoquer les diverses causes de cette crise (I), ses différents aspects (II) et enfin, les remèdes apportés à celle-ci par les Etats (III). [Annonce du plan]

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les Etats-Unis d’Amérique connaissent une période de croissance et de prospérité dont témoigne l’augmentation de la production industrielle [phrase introductive : idée principale à développer]. En effet, de nouvelles méthodes de travail comme le taylorisme ou le fordisme ont développé au sein des entreprises la productivité. Les nouvelles machines et techniques de travail introduites ont amélioré, facilité et accéléré la production. Cette période, les « années folles » (1919-1929), est celle de la prospérité et de l’insouciance.