Comprendre et mesurer le bien etre ani
Concrètement, la recherche dispose d’une panoplie d’indicateurs pour mesurer le bien-être animal. Les besoins ou les attentes des animaux sont souvent identifiés par des tests de préférence où l’animal a le choix entre plusieurs alternatives, ou peut agir pour obtenir un objet préféré. Toutefois, ces tests sont parfois difficiles à exploiter en particulier quand l’animal peut ne pas comprendre la question qui lui est soumise, telles les poules pour qui appuyer sur un bouton pour accroître la taille de leur cage n’a pas forcément de sens ! L’état de mal-être d’un animal est, lui, apprécié à travers le comportement, la physiologie et l’état général (croissance, état sanitaire). La première réponse d’un animal face à un événement extérieur est généralement comportementale. Devant un prédateur par exemple, l’animal attaque, fuit ou s’immobilise. Quand l’environnement ambiant est très appauvri, l’animal peut adopter une gestuelle stéréotypée ou encore devenir apathique. Cela s’observe par exemple chez les truies en cases qui mordillent les barres de leurs stalles et ne réagissent plus aux stimuli extérieurs (par exemple à de l’eau versée sur leur dos). La physiologie permet d’apprécier un stress. Accélération cardiaque et production de l’anicorticoïdes sont typiques d’une réponse de stress aiguë. Il est également possible de détecter un stress par une baisse de production, une moindre croissance des animaux ou des difficultés de reproduction. Certaines pathologies qui nuisent au bien-être peuvent être associées à de fortes performances de production, telles les