Comprendre la stratégie de désengagement
Les catastrophes naturelles (inondations, sécheresse, etc.), les guerres, les maladies sont une préoccupation pour la plupart des pays du monde. Cependant, certains maux sont moins visibles comme la corruption.
Ce fléau touche tous les pays du monde a des degrés différents. Le Sénégal n’échappe pas à la règle.
Cette pratique qui est l'utilisation abusive d'un pouvoir reçu par délégation à des fins privées comme l'enrichissement personnel ou d'un tiers (famille, ami...) consiste, pour un agent public, un élu, un médecin, un arbitre sportif, un salarié d'entreprise privée..., de s'abstenir de faire, de faciliter quelque chose, du fait de sa fonction, en échange d'une promesse, d'un cadeau, d'une somme d'argent, d'avantages divers...
Ce fléau ne peut pas avoir de conséquences dans notre pays. Mais pour mieux le cerner encore il faut en connaitre les causes afin de pouvoir trouver des solutions. Cette présentation sera faite selon le plan suivant :
-quelques données
-causes et pratiques
-conséquences
- solutions
I - QUELQUES DONNEES * Rang dans le monde: Le Sénégal occupe la 105e place des 178 pays les plus corrompus au monde avec une note de 2.9 sur l’indice de perception de la corruption dans le monde publié par Transparency international, soit un recul de 6 places par rapport à 2009 où il était classé 99e. * Rang en Afrique : Le Sénégal occupe en 2009 la 16e place au niveau africain * Classement par corporation : Police (3,7 points), Partis politiques (3,6), Douanes (3,6), le système juridique et judiciaire (3,2), le pouvoir législatif et les services chargés des enregistrements et des autorisations ; l’administration fiscale, le secteur des affaires et le secteur privés (2,8), la Santé (2,7), le système éducatif (2,5), les médias (2,4), les ONG (2,1) et les services d’utilité publique (2,0). C’est le classement par ordre décroissant établi sur le Sénégal par l’ONG Transparency international dans son rapport annuel