Compte rendu: 12 hommes en colère
Aux États-Unis, dans les années cinquante, Un jeune homme de 18 ans est jugé pour avoir commis le meurtre de son père. Lors du procès, deux témoins sont venus relater des faits permettant de faire avancer l’affaire. Après la plaidoirie de l’avocat, douze hommes sont placés dans une pièce fermée afin de pouvoir délibérer et juger. Onze jurés le pensent coupable. Seul le douzième, sans être certain de l'innocence de l'accusé, a de sérieux doutes. Il expose fermement ses doutes et les failles de l'enquête et retourne les autres jurés un par un. Au final ils décident à l'unanimité de l'acquitter. Je penche pour l'innocence du jeune homme car le juré n° 8 démonte tous les arguments, témoignages et preuves, que la cour avait utilisés pour faire de l'accusé le coupable de ce crime.
Tout d’abord, l’accusé vient d’un milieu modeste et a subi des violences durant son enfance, ainsi le fait qu’il soit muni d’un couteau dans un tel milieu n’est pas étonnant. Cependant, lors du procès, l’accusation a prouvé la culpabilité du jeune homme en démontrant que le couteau utilisé pour le crime était unique et que le jeune avait été vu devant le magasin où il se l’est procuré. Henry Fonda démonte cet argument, en ayant trouvé le même couteau dans une autre boutique.
Deuxièmement, il s’agit du témoignage du vieil homme habitant au-dessus, qui dit avoir entendu comme un corps tombé et s’être précipité vers la porte pour voir ce qu’il se passait. Il affirme avoir surpris le jeune homme descendant les escaliers en courant, s’enfuyant. Le juré n° 8 démontre à nouveau que le doute est possible sur la crédibilité du témoin car le métro passait au même moment et le bruit de ce dernier pouvait largement couvrir celui d’un corps tombant. De plus, l’architecte fit une reconstitution: le vieil homme boitait ainsi le temps qu’il arrive de sa chambre à la porte d’entrée, le tueur aurait eu tout le temps nécessaire pour faire ce qu'il avait à faire.
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