« Les mathématiques dans les pays de l’islam : Des héritages gréco-indiens à l’appropriation européenne ».

La conférence a eu lieu le jeudi 13 octobre à l’École Nationale d’Ingénieurs du Val de Loire, elle a été présentée par Ahmed DJEBBAR, chercheur et professeur de l’université des sciences et des technologies de Lille

Dans son introduction le conférencier a présenté le thème de la conférence comme l’histoire des mathématiques arabes et la pratique scientifique à une dimension internationale.

Les points abordés ont été les héritages grec et indien, les différents apports aux mathématiques, tels que la théorie des nombres (héritage grec) et la science du calcul (héritage indien), ainsi que les différentes traditions. Le conférencier a montré aussi différents livres qui ont été traduits en arabe par les premiers traducteurs.

Quels ont été les avantages de ces héritages ? Le principal avantage c’est le caractère multiculturel. L’enrichissement du domaine scientifique grâce à la diversité des cultures étant donné que le territoire où se développent les mathématiques arabes est un territoire intercontinental comprenant l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Comment sont-ils développés les sciences mathématiques dans les pays arabes ? Toute l’information venait des livres écrits au 10ème siècle, livres d’astronomie, d’algèbre, du calcul, d’arithmétique, de géométrie et de trigonométrie écrits par les savants grecs et indiens mais aussi par des autres auteurs anonymes, ces livres ont été traduits en arabe. Les savants des pays d'Islam, n’ont pas seulement traduit les ouvrages grecs et indiens, mais aussi pratiqué la science expérimentale et développé des autres techniques.

Le conférencier est revenu sur l’appropriation des savoirs anciens, et notamment grecs, qui ont été à la base du développement des sciences dans le monde musulman. Il a parlé aussi de l’évolution de l’activité scientifique arabe dans différentes disciplines.

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