Le régime britannique est devenu un régime parlementaire au 17ème siècle, avec la constitution d’un Cabinet politiquement responsable devant les Communes (ou Chambre basse qui est différente de la Chambre haute composée de Lords). Le Cabinet est alors un organe dirigé par le premier ministre, et politiquement responsable devant les Communes et non devant le roi. Ainsi, le régime parlementaire est un régime qui implique une séparation souple des pouvoirs, c'est-à-dire qu’il y a une certaine collaboration entre la branche exécutive et la branche législative et, qu’il existe un contrôle réciproque entre ces deux pouvoirs. Le régime britannique est ainsi composé d’un Parlement ; Parlement qui recouvre une réalité différente de celui de la France puisque le Parlement britannique est composé du monarque, du premier ministre, du Cabinet et des deux Chambres (la Chambre des Lords et la Chambre des Communes). Ainsi, la Chambre des Lords et la Chambre des Communes détiennent le pouvoir législatif tandis que le premier ministre et le monarque se partagent le pouvoir exécutif. Aujourd’hui, la réalité quant à ce partage du pouvoir exécutif, ce double power, doit être nuancée. En effet, le premier ministre est le chef du gouvernement et le représentant de la Chambre des Communes. En conséquence, il dispose de beaucoup plus de pouvoirs que ceux du monarque qui, au fil du temps, ne détient désormais plus que le titre. De plus, la Grande-Bretagne dispose bien évidemment d’une constitution souple (constitution qui peut être modifiée à tout moment sans mettre en œuvre une grande procédure de révision) qui est coutumière, c'est-à-dire d’une constitution qui est composée d’un ensemble de règles relatives à l’organisation du pouvoir, règles qui ne se trouvent pas sous forme écrite. Cependant, il faut nuancer ce propos. En effet, la constitution britannique dispose, et même s’ils sont peu nombreux, de quelques textes. Ainsi, de grands textes fondamentaux ont été mis en place. Le