Compte rendu d'ouvrage max weber - l'éthique protesante et l'esprit du capitalisme
938 mots
4 pages
Gayrard Sébastien Compte rendu d’ouvrage Max Weber, après avoir fait des études de droit, se reconvertit dans un domaine encore inexistant à l’époque. En effet, il est aujourd’hui identifié comme le fondateur de la sociologie allemande. Il est à l’origine de la méthode compréhensive en sociologie. Il s’agit donc de comprendre l’activité sociale afin de pouvoir l’analyser et donc d’étudier son déroulement. Certaines de ces œuvres ont marquées les temps modernes pour leur perspicacité. On peut parler du « Savant et du politique » (1919), d’« Economie et Société » (publié après sa mort, 1921), ou encore de « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » (1904-1905) que nous allons nous efforcer de rendre compte par la suite. Cet ouvrage est un essai qui regroupe deux articles de Weber. Le premier, en deux chapitres, d’abord un énoncé d’une problématique (« Le Problème »), puis le deuxième chapitre porte sur « L’éthique de la besogne dans le protestantisme ascétique ». Le deuxième article s’intitule, « Les sectes protestantes et l’esprit du capitalisme ». Nous allons d’abord procéder à un résumé synthétique de l’ouvrage. Celui-ci conservera la structure du texte pour traiter linéairement l’ouvrage. Ensuite, on en donnera quelques critiques. I. Le problème. Tout d’abord, Max Weber rend compte de la domination protestante à l’intérieur des couches supérieures de la société allemande de son époque. Il n’affirme pas directement que ceux-ci soient à l’origine de l’économie capitaliste, en s’appropriant les biens, puisqu’il met aussi en jeu la possibilité d’un héritage protestant plus important que celui des catholiques. Par la suite, il renforce sa thèse avec un tableau de statistiques montrant que les étudiants protestants sont plus nombreux à accéder à des études qui promettent à des postes favorable au capital. Cependant l’Allemagne est majoritairement protestante à cette époque. Il en vient ensuite à l’idée de rationalisation dans l’économie,