L'idéologie du travail

Weber se différencie de Marx, dans la mesure où Marx voyait l'économie comme un facteur déterminant de la vie sociale. Alors que Weber met plutôt les facteurs culturels en priorité, mais s'il insiste tjs qu'il y a pluralité des causes. Le facteur religieux/éthique influe sur l'économie. Le capitaliste existait déjà au moyen age, mais il était différent du capitalisme moderne. Le capitalisme moderne ne dépend pas uniquement de l'accumulation du capital. Pour Marx, le capitalisme s'accompagne d'une idéologie du travail, l’accumulation est l'objectif du capitalisme. Weber ajoute que le moteur de l'accumulation est pour les individus de vérifier son salut, cad de vérifier qu'on est sauvé par Dieu, et de vérifier sa vertu, ses valeurs morales qui passent avant tout par le travail, par le travail bien fait, un fort investissement de temps. Weber observe que certaines attitudes vont favoriser le développement du capitalisme, qui sont donc les valeurs éthiques qui découlent d'une croyance religieuse. Weber dit que religieux ne gouverne par l'économie, mais les valeurs morales dans lesquelles les individus ont été formés sont importantes. Pour Weber, l'éthique calviniste (communauté particulière du protestantisme) n'est pas à l'origine du capitalisme mais c'est un des facteurs qui peut expliquer son développement. Le résultat, qui est le développement du capitalisme moderne, n'était pas forcément l'idée première de ceux qui l'ont permis. Dans cette éthique, le travail apparaît comme une obligation morale, une vertu, tout d'abord parce qu'il apparaît comme une manière de lutter contre le pêché de la paresse. Pour les puritains la paresse est la pire des choses. Le travail est un moyen de vérification de son salut, qu'on est sauvé, de se rassurer et d'être confiant dans la vie. Il y a une rupture par rapport à ce que l'on pouvait trouver dans la bible, où le travail est présenté comme une nécessité, une contrainte, une punition, alors que chez les