conjoncture de l'economie du maroc
La grille du CMC est décroissante, de A à C. L'enquête montre, encore une fois, le ralentissement généralisé de la croissance et le recul des grands indicateurs. Tous les secteurs sont mal. Le modèle de croissance et le tourisme sont notés ''B'', le plan de relance de l'industrie (plan Emergence) a obtenu un ''C"", tout comme le marché de l’emploi et le pouvoir d’achat. La même note ''C'' est attribuée aussi bien au commerce extérieur qu’à l’application des réformes structurelles prévues par la nouvelle Constitution votée dans la foulée du Printemps arabe. En résumé, aucun secteur ou agrégat n’a obtenu la note ''A''
Pour le CMC, le ralentissement généralisé de l'économie marocaine est patent. La croissance n'est plus au rendez-vous depuis le Printemps arabe, qui a coïncide avec l'arrivée au gouvernement des islamistes du PJD (parti de la Justice et du Développement), alors que le déficit budgétaire atteint les 7% du PIB, avec une dette publique de 60% du PIB.
''La pauvreté supposée avoir reculé entre 2001 et 2007 continue d’affecter quelque huit millions de personnes'', estime le CMC, qui préconise une urgente ''mise en œuvre d’une stratégie de croissance inclusive pour stimuler les investissements novateurs à travers l’amélioration du climat des affaires, l’adoption d’un système fiscal rassurant et l’éradication de l’économie de rente''. La clé d'un possible retour à la croissance, ajoute-t-il, doit être le secteur industriel qui, avec seulement 12% du PIB, ''est en mal d’émergence de résultats''. Mises en garde Selon le CMC, le coût du retard dans la réalisation de réformes structurelles équivaut à