Connaissance de soi
La connaissance de soi sollicite la rectitude de la pensée, l'esprit critique et une certaine considération pour le « regard » extérieur des autres. Par sa nature subjective, elle sollicite pour se consolider les exigences métacognitives et en retour, le gain de lucidité sur les caractéristiques personnelles rend possible un savoir plus consistant.
Une utilité variable À en croire de grands auteurs, la connaissance de soi a des avantages variables et peut même être repoussée comme nuisible à celui qui s'y engage.
Pascal en fait une priorité : « Il faut se connaître soi-même ; quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela sert au moins à régler sa vie : il n'y a rien de plus juste. »
Marguerite Yourcenar en parle comme d'une expérience essentielle : « Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres. »[1]
On peut cependant penser le contraire, tel Anatole France confiant : « Je tiens la connaissance de soi comme une source de soucis, d'inquiétudes et de tourments. Je me suis fréquenté le moins possible. »
Différentes exigences En relation avec la relative diversité des personnes et de leur philosophie, la connaissance de soi peut répondre à des exigences diverses, mobilisant un individu plutôt qu'un autre, à tel moment de la vie ou à tel autre : "nécessité intérieure" ; goût de l'introspection ; curiosité pour le "mystère