Conséquences de l'adoption
En outre, l'adoption a d'autres conséquences, pas toujours positives. En effet, à son arrivé, l'enfant adopté est angoissé, désorienté et en détresse. En fait, il éprouve le sentiment d’être mis en situation de passivité, dépassé par les événements et la sensation qu'on décide pour lui. Quand vient l'adolescence, certains enfants adoptés sont sans enthousiasme, ni désir personnel, manquent d’énergie face à l’effort constant auquel ils doivent se soumettre dans leur scolarité. Ils disent qu’il leur a manqué une étape, vu qu'ils ont du s’adapter rapidement. De plus l'enfant peut avoir des difficultés pour s’adapter à cette dernière et créer de nouveaux liens d’attachement.
Pour l'enfant, l’abandon laisse une sensibilité à toute séparation et un malaise lié à la différence d’apparence physique. L'enfant développe parfois un mythe autour de ses parents biologiques, s’imaginant qu’ils ont été forcés de l’abandonner et beaucoup se sentent responsables et culpabilises de leur abandon. D'autres reprochent à leurs parents adoptifs de l’avoir volé, ou bien enlevé à sa mère. De plus, il y a des conséquences psychologiques. Premièrement, les enfants qui ont été adoptés assez tôt, présentent peu de troubles de la représentation de soi. La question prédominante chez eux est la difficulté qu’ils éprouvent à penser leur origine. Deuxièmement, les enfants qui ont été adoptés tardivement, qui ont souvent été l’objet de négligence ou autre, ont des traumatismes lié au fait d’avoir été abandonné