Consigne2
La consigne
(d’après Gérard de Vecchi, Aider les élèves à apprendre, Paris, Hachette Education, 2000)
1. Définition Françoise Raynal & Alain Rieunier, Pédagogie: dictionnaire des concepts clés, Paris, ESF éditeur, 1997 : «Consigne : Ordre donné pour faire effectuer un travail. Énoncé indiquant la tâche à accomplir ou le but à atteindre. Concevoir une consigne de travail est une activité qui mérite une très grande attention, car de la qualité de la consigne dépend en partie la qualité du travail effectué. De plus, une même consigne peut être interprétée différemment par plusieurs individus : la lecture d’une consigne active des mécanismes de compréhension et d’interprétation qui permettent au sujet de construire une représentation de la tâche ou du but à atteindre. Si cette représentation n’est pas adéquate, la tâche ne sera pas exécutée correctement. La problématique de la compréhension des énoncés est une question centrale de la psychologie cognitive. Pour s’assurer de la clarté d’une consigne, il faut essayer de vérifier si elle répond aux question : qui ? quoi ? quand ? où ? pour quand ? comment ? pourquoi ? Pour vérifier qu’une consigne a bien été comprise, il faut la faire reformuler, éventuellement plusieurs fois : le contrôle du feed-back est indispensable dans toute bonne communication. S’il s’agit d’une consigne de travail rédigée (tâche précise à effectuer), nous ne connaissons aucune autre validation possible que celle de l’expérimentation (analyse de l’interprétation des consignes à l’issue de l’activité)». Sur certains sujets du baccalauréat, on a observé, dans diverses disciplines, jusqu’à 30 % de copies hors sujet. D’où cela peut-il venir ? Des élèves qui ne savent pas lire ce qu’on leur demande ou des maîtres et des manuels scolaires qui n’élaborent pas toujours leurs consignes avec suffisamment de rigueur ? 2. Les consignes ne sont pas toujours suffisamment précises