Consultant Finance de March
Il est évident que beaucoup de facteurs entrent en jeu pour déterminer les choix et les grandes axes de cette politique budgétaire, à savoir, la situation de l’économie, les conflits sociaux, le niveau de chômage, les réglementations, le taux de change, les prévisions sur les marchés…etc. Ceci dit pour tracer cette politique, il faut :
- Partir d’un constat de la situation actuelle et de l’ensemble des moyens et ressources,
- Se fixer des objectifs
- Faire des choix (faciles ou courageux, tout dépend de la compétence et de la volonté) et un arbitrage parmi un panier de priorités.
En déclinant les mesures annoncées par le projet de loi des finances de 2014, présenté par le ministère des Finances, on a du mal à comprendre les orientations et les choix de la politique économique adoptée et encore moins les objectifs visés. On constate également un certain nombre d’incohérences dans les mesures proposées et l’absence de décisions courageuses et ambitieuses pour redresser la barre de la relance économique et stopper l’hémorragie des dépenses publiques extravagantes depuis 2011.
Les faits marquants de ce projet :
1- Les Dépenses de l’Etat vont augmenter : et ceci pour la troisième année consécutive, ainsi le budget passe de 17.884 Mds TND en 2010 à 28.125 Mds TND en 2014, soit +54%. Pour subvenir à cette hausse dans les dépenses, le gouvernement fait appel aux solutions faciles dont les conséquences seront graves plus tard : Il propose la hausse des impôts pour tous (ménages et entreprises exportatrices) et la souscription de nouvelles dettes.
2- Explosion de la dette publique : elle sera à son nouveau record et son plus haut niveau historique, elle passera à