Conséquence de la constitution grévy
Le 13 décembre 1877 le maréchal de Mac Mahon se soumet et signe une déclaration mettant un terme à l'interprétation dualiste des lois de 1875. « L'exercice du droit de dissolution, mode de consultation suprême auprès du juge sans appel, ne saurait être érigé en système de gouvernement. La constitutionnelle de 1875 a fondé la République parlementaire en établissant mon irresponsabilité tandis qu'elle établissait la responsabilité solidaire et individuelle des ministres. » Le président de Mac Mahon reconnaît son irresponsabilité, et celle de ses ministres.
Le 30 janvier 1879, alors que le sénat vient à son tour de basculer du côté de la République, le maréchal de Mac Mahon se démet et est remplacé par Jules Grévy, né le 15 août 1807 et mort le 9 septembre 1891. En tant que président de la République, Il annonce qu'il n'ira jamais à l'encontre de la volonté populaire. Les prérogatives constitutionnelles, compromises par Mac-Mahon, sont mises à l'écart, pour préserver la séparation de la fonction de l'exécutif et du législatif. On parle alors de « constitution Grévy ».
Quelles sont les conséquences de la Constitution Grévy sur le régime parlementaire de la IIIe République ?
Pour répondre au mieux à cette problématique, il faut analyser l’évolution du rôle du président prévu dans les lois constitutionnelles de 1875 (I) pour constater ensuite l’instabilité