Conséquences néfastes des délocalisations.

Bien que les délocalisations soient bénéfiques sur le long terme de part une diminution des coûts de production pour les entreprises ainsi qu’une certaine croissance économique et la création d’emplois dans les pays émergents, elles ont de lourdes répercussions à la fois au niveau local mais aussi pour les employés qui les subissent à savoir principalement les pays industrialisés. Ces conséquences sont de trois ordres :

• Sur le plan économique, elles ont un impact négatif sur la croissance, l’emploi ainsi que sur la capacité innovatrice : elles sont la cause principale de l’effondrement de l’activité industrielle et tertiaire aboutissant ainsi à la désertification industrielle de certaines régions ce qui entraîne des conséquences locales graves d’autant plus si le chômage dans cette région est déjà important ou encore que l’entreprise en question constituait le principal atout économique spécifique de cette région. De plus, les délocalisations aboutissent à une perte fiscale pour les états dans la mesure où les bénéfices des entreprises seront transférés vers d’autres pays.

• Sur le plan social, elles génèrent des pertes d’emplois considérables (licenciements) tant pour les employés que pour les sous traitants de l’entreprise (les fournisseurs) et causent une augmentation du chômage, une baisse des revenus qui s’accompagne d’une baisse du pouvoir d’achat et par ailleurs d’un déficit commercial (importations supérieures en valeur aux exportations). En outre, pour faire face à la concurrence, les producteurs devront sacrifier leur prix pour pouvoir rester compétitif et parvenir à écouler leur marchandise. Elles peuvent également être utilisées comme moyen de pression auprès des ouvriers visant à obtenir des gains de productivité de part une diminution des salaires, une augmentation du temps de travail (travail de nuit), une dégradation des conditions de travail, détérioration des outils de