contes enfants
J’ai l’impression que ces contes sont un passage obligatoire. Cela est vrai, je l’admets, nous étions tous des enfants, mais je m’étonne amplement de croire que nos professeurs ou nos parents s’attendaient que nous comprenions tous la même chose, et tirions tous les mêmes morales… Sachant que l’imagination de l’enfant est luxuriante, mille scénarios sont susceptibles de se produire dans les têtes de nos marmots.
Que voudrait-on inculquer à l’enfant à travers une fable comme le corbeau et le renard ? Qu’il faudrait être doté d’un esprit méphistophélique pour arriver à ses fins…Ce ne sont pas tous les enfants qui lisent la poésie juste pour la réciter, faire un petit dessin illustratif en face et avoir un 10/10 en poésie. Les enfants de l’ère de la tablette sont plus curieux et il n’est pas totalement improbable qu’un enfant comprenne qu’il faudra être un « renard » dans ce monde et profiter des niaiseries des « corbeaux » jobelins…Je me passerai d’évoquer le choc qu’infligerait le comparatif entre le conte et la réalité ; l’exemple le plus concret étant celui de Cendrillon. En effet, petit à petit la fille comprendrait qu’il n’existerait point de prince qui épouserait une démunie, avec moins d’hyperbole, qu’il n’existerait pas un homme riche qui épouserait une pauvre femme parce qu’elle est ravissante lorsqu’elle porte une robe de soirée… L’explication de la Belle et la bête reste encore anodine…
Nous ne faisons pas attention à ce risque, que nous écorchons peut être par ignorance, dissous dans la masse qui se porte plutôt bien et mène une vie normale mais tentons de ne négliger aucune probabilité lorsqu’il