Contingence
Ils s'opposent à l'idée qu'il existe une structure qui soit préférable à toutes les autres ce que soutiennent les partisans de la théorie classique. Eux, ils essayent de découvrir quelle structuration est la plus apte en tenant compte des conditions spécifiques. Selon cette approche il ne peut pas être question d'une « one best way of management and organization ».
On désigne cette situation du mot contingence (en anglais: contingency), ce que l'on peut traduire comme ; ce que l'on trouve (par hasard) et dont il faut en tenir compte. En créant un plan de restructuration il faut tenir compte des divers facteurs.
Les chercheurs de l'école de la théorie de la contingence essayent de les indiquer de manière différente, tout dépendant de modèle d'organisation qu'on défend.
Joan Woodward (1916-1971), est le pionnier de la théorie de contingence. De 1953 à 1957 elle prit la tête d'une grande recherche dans 100 organisations industrielles du sud-est d'Essex. Elle s'inspirait de la théorie de l'organisation classique de Taylor et Fayol. Elle se demandait si les organisations fondées sur des principes classiques fonctionnaient mieux que les autres. Afin d'obtenir une réponse elle inventoria dans une centaine d'entreprises anglaises les caractéristiques de la structure. Pour cette époque elle fit une découverte surprenante: un « best way of management » n'existe pas! La structure de l'organisation dépend surtout du caractère du processus de production.
En ce qui concerne l'approche de la théorie de la contingence une étude importante est celle de Paul LAWRENCE et Jay LORSH, deux chercheurs de Havard (1967). Dans leurs études, l'environnement externe constitue la contingence principale de l'organisation. Lawrence et Lorsch, les inventeurs du mot 'théorie