Contrôle de Gestion hospitalier

Chapitre 1 : Le développement du New Public Management

1.1 Définition

1.1.1 Les origines
La loi d’Airain (livre « les systèmes politiques ») énonce le fait qu’il y a forcément une hiérarchie au sein d’une organisation.
Pour Max Weber, établir des règles permet d’éviter l’arbitraire.
Michel Crozier  les cercles vicieux
En 1968, il y a la rationalisation des choix budgétaires. L’enjeu est de mettre en place un système de contrôle du secteur administratif : ABANDON EN 1984.
En 1982, il y a la première loi de décentralisation. BPI  Aides aux PME.
A partir de cette date, les régions ont des budgets propres, c’est l’autonomisation.
En 1989, Michel Rocard « Renouveau du service public ». Cette circulaire stipule qu’il y aura une évaluation de niveau décentralisé, une politique de responsabilité et une gestion du personnel. Tout cela va conduire à introduire les principes managériaux dans la gestion du service public.
En 1995, il a une réforme de l’Etat sous Alain Juppé. Le but est de créer des relations de type contractuelles entre l’administration centrale et les différents services publics.
En 2001 il y a la LOLF (loi organique relative à la loi de finance), elle entrera en vigueur en 2005. L’idée est de faire cohabiter la rationalité politique et économique afin d’améliorer la lisibilité des budgets de l’Etat.
A présent, à chaque subvention doit correspondre à un résultat.
En 2012, il y a la Règle d’or (limiter et imposer) qui dit que le budget doit être équilibré. Les dépenses ne peuvent pas excéder 3% des revenus. De plus, le déficit structurel (dépenses + recettes courantes) ne doit pas excéder 0.5% du PIB.

1.1.2 Les principes
Selon HOOD, le NPM est l’ensemble des doctrines administratives qui a aiguillé le programme de réformes bureaucratique depuis 1970. Les objectifs sont :
Réinventer la manière de gouverner
Développer le management dans les organisations
Remettre en cause le mode d’organisation
Le NPM va se fonder sur une