Contrairement à une idée reçue, le développement des marchés financiers ne sonne pas la mort des banques.
Le marché du capital étant le lieu où se rencontrent l'offre de capitaux, proposée par les investisseurs, et la demande, qui émane des émetteurs, on peut dans un premier temps classer les acteurs des marchés de capitaux en trois grandes catégories :
Les émetteurs
Les investisseurs
Les intermédiaires
Pour ce qui concerne la mise en relation des investisseurs avec les émetteurs, et donc le rôle des intermédiaires, la théorie économique oppose le financement par l'emprunt bancaire, dit « intermédié », au financement par l'émission de titres, « désintermédié ».
Dans le premier cas (financement intermédié), les ressources disponibles des agents à capacité de financement (les dépôts, en particulier des ménages), sont mises à la disposition des agents à besoin de financement (entreprises) par les banques. Le rôle crucial des banques dans ce cas est de permettre de transformer l'horizon temporel de court terme des premiers, vers l'horizon temporel de long terme (investissement) des seconds.
Dans le second, les agents à besoin de financement captent directement l'épargne publique par l'émission de titres (pour faire simple, les actions et les obligations) qui sont acquis par les agents à capacité de financement. Le qualificatif « désintermédié » apposé à ce mode de financement est pourtant un peu trompeur tant il est vrai que les intermédiaires sont en définitive plus nombreux et diversifiés que dans le cas précédent, avec là encore un rôle central joué par les banques !
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