Contre-performance
1. Notion des comportements contre-productifs au travail
Les contreperformances désignent souvent des comportements déviants : des problèmes d’assiduité, des retards fréquents, des départs hâtifs, l’irrespect du temps de pause et des périodes de repas ou le refus de travailler. Il peut être aussi question d’une qualité ou d’une quantité de travail insatisfaisante, de manquements à la sécurité comme la consommation de drogue ou d’alcool sur les lieux du travail et le non respect des normes de sécurité (par ex, le port des lunettes ou d’un casque, etc). On peut aussi citer certaines attitudes : problèmes de personnalité : agressivité ou hostilité, harcèlement psychologique, sexuel, etc. des attitudes indésirables : passivité ou manque de motivation, problèmes comportementaux : insubordination, manque de respect, langage abusif, vandalisme, manque d’hygiène personnelle, etc.
Les contreperformances incluent également les cas variés de vols d’argent, de biens, d’équipement, de produits, de temps, etc. la falsification de rapports de remboursement des dépenses ou de factures clients, utilisation d’équipements à des fins personnelles, consommation au travail ou ailleurs des biens de l’employeur…
2. Critère des comportements contre-productifs au travail
Les CCT se définissent comme des « actes volontaires qui nuisent ou cherchent à nuire aux organisations et/ou à leurs parties prenantes – clients, collègues de travail, et supérieurs hiérarchiques. » * Trois critères essentiels permettent de bien comprendre leur nature : En premier lieu, ils comportent pour le moins un potentiel de nuisance et englobent un large éventail de comportements négatifs, allant d’actions relativement bénignes – refuser délibérément de rappeler un interlocuteur ou prendre une pause exceptionnellement longue, par exemple –, jusqu’à des agissements beaucoup plus graves tels que le harcèlement sexuel ou le sabotage