Controle de gestion
L’histoire des organisations trouve un écho dans l’émergence de phénomènes de gestion.
Ainsi, il est possible d’identifier plusieurs étapes dans l’histoire des organisations et du management, nous retiendrons notamment l’Antiquité avec les modèles organisationnels égyptien et babylonien, le Moyen Age, la période moderne avec les modèles vénitien, français puis anglo-saxon. En parallèle, nous pouvons observer que la comptabilité apparaît chez les Egyptiens, puis est complétée par les marchands vénitiens dès la Renaissance avec la double écriture des opérations, et plus tard est sophistiquée par les notions de comptabilité analytique et de contrôle aux Etats-Unis principalement.
Section 1 : La notion de contrôle de gestion
Les projets d’amélioration de la gestion publique ont pour but d’offrir au citoyen un service public de la meilleure qualité possible au meilleur coût. Ce nouveau mode de management (prévoir, mesurer, réagir), qui est couramment utilisé en entreprise, peut être adapté aux besoins spécifiques des responsables et décideurs du domaine public. Ce qui a déjà fait ses preuves dans le privé est à transposer dans le public, afin de disposer de méthodes, de démarches et d’outils de pilotage éprouvés des activités ( tels que des tableaux de bord et reporting testés et efficaces).
Le contrôle de gestion permet de se remettre en question, d’acquérir de meilleures habitudes et d’évoluer. Il doit devenir un élément naturel de l’activité. C’est une réforme managériale et culturelle.
Le contrôle de gestion est une source de défis pour les gestionnaires de l’administration. Son identité est difficile à cerner, son ancienneté contraste avec la modestie de la place qu’il tient actuellement, ses adages dominants débouchent sur un dilemme difficile à dépasser et « l’entrepromorphisme » est un danger qui menace ses metteurs en œuvre.
Le contrôle de gestion est chose curieuse. Il se