La Terre est un vaste territoire accueillant près de sept millions d’êtres humains : certains ont eu la chance de voir le monde en lieu sûr où les conditions de vie sont favorables tandis que d’autres ne l’ont pas eu. La guerre et la famine sont des fléaux, parmi de nombreux, qui sévissent un peu partout aux quatre coins de la planète et ce n’est pas avec une pensée magique que l’on pourra y changer quelque chose. À mes yeux, Liaisonneuve est l’occasion de poser diverses actions concrètes pour permettre aux moins chanceux de mieux dormir.
Me connaissant déterminée et maintenant qu’a germé en moi l’envie de participer à cette aventure, je ne pourrais plus reculer : la machine est lancée! Je ne saurais par contre dire si c’est l’aspect humanitaire davantage que l’aspect d’un nouveau défi qui m’a le plus attirée vers cette opportunité, mais je sais toutefois que j’ai l’impression de m’y retrouver. N’est-ce pas une impression reçue par le simple fait que ce soit un pas de plus vers l’un de mes rêves, celui d’aller enseigner dans les pays du Tiers-Monde? Je ne crois pas que ce ne soit sans lien.
Avant d’arriver à Maisonneuve, je me suis toujours impliquée dans les activités de bénévolat organisées par mon école. C’est après avoir essayé une fois que je suis tombée en amour avec cette solidarité humaine que l’on développe ainsi que le sentiment de bien-être qui, à la fin de la journée, nous envahit, car l’on sait que nous avons fait notre part. Selon moi, ce sont ce type d’expériences qui arrive à changer notre perception de la vie, qui arrive à ouvrir notre cœur plus loin que notre cercle d’amis et qui à la fois arrive à nous guider dans la recherche de nous-même.
Il m’est difficile de formuler la motivation que j’ai, car je suis plutôt du genre à croire qu’il est plus aisé d’en témoigner lorsqu’on la démontre (et non la prouve) oralement puisque lorsque l’une personne aime réellement ce sur quoi elle s’exprime, ses yeux parle davantage que ses mots. Ce que je